Un asthme sévère pendant la petite enfance est associé à un risque d’un déclin prématuré de la fonction respiratoire pendant l’adolescence. Pour arriver à cette conclusion, Anne Fitzpatrick et Gerald Teague ont réuni des données d’enfants âgés de 8 à 11 ans à l’inclusion d’une étude de suivi longitudinale. Sur une période de trois ans chez les enfants présentant un asthme sévère, on observe plus souvent l’existence de symptômes quotidiens et d’hospitalisations, même sous traitement. Ces enfants ont aussi à l’adolescence des épreuves fonctionnelles respiratoires plus mauvaises que les enfants ayant un asthme léger à modéré.
Les auteurs notent que des symptômes quotidiens, tels que la toux, les sifflements et la sensibilisation aux allergènes aéroportés représentent de bons facteurs prédictifs d’un déclin de la fonction respiratoire.
« Journal of Allergy and Clinical Immunology », en ligne le 18 janvier 2011.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature