L’armée népalaise a fermement condamné le rapport du Pr Renaud Piarroux selon lequel l’origine de l’épidémie de choléra qui frappe Haïti serait la contamination massive du fleuve Artibonite aux abords du camp des soldats de la Minustah le déversement « d’une quantité phénoménale de matières fécales issues d’un grand nombre de malades ».
Selon son porte-parole, Ramindra Chhetri, le rapport ne contiendrait aucune « preuve concrète » de l’implication directe des troupes népalaises. « C’est une conclusion hypothétique et nous condamnons fermement de telles allégations sans faits ni preuves solides », a-t-il ajouté.
Réagissant depuis New York, l’ONU, à qui le rapport a été transmis, explique que la mission en Haïti « n’a ni accepté ni rejeté les conclusions » du Pr Piarroux. Martin Nesikry, son porte-parole, rappelle que tous les tests réalisés par la mission à l’intérieur du camp ou entre le camp et la rivière étaient négatifs. Le rapport serait « un parmi d’autres », a-t-il souligné. Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a demandé de « suivre activement toute information supplémentaire qu’elle pourrait recevoir sur l’origine de l’épidémie », tandis qu’uneéquipe d’experts a été déployée « pour examiner tous les systèmes sanitaires ».
lequotidiendumedecin.fr, le 08/12/2010
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