PÉRIGORD, Bordeaux-Libourne, Landes, Lot-et-Garonne, Pau, Bayonne : c’est autour de ces six territoires de santé que s’articule le Sros d’Aquitaine. Dans le Sud-Ouest, on restructure, mais on développe aussi. On temporise également très volontiers, en remettant à de futures «évaluations» le maintien de telle ou telle activité. L’avenir de plusieurs services ou hôpitaux se retrouve ainsi en suspens. «Sous réserve de (personnel disponible, normes respectées, activité suffisante...) », les équipes sont nombreuses auxquelles l’agence régionale de l’hospitalisation délivre des autorisations «provisoires» de fonctionner. C’est par exemple le cas des trois blocs chirurgicaux de Marmande, qui disposent de la durée du Sros pour organiser leur recomposition. Même chose pour les deux blocs de Villeneuve-sur-Lot.
Le maintien d’une activité de réanimation dans la ville d’Oloron est, quant à lui, conditionné à ce que donnera le futur service de réanimation du pôle de Pau.
Au rang des coopérations, secteurs public et privé sont priés de travailler ensemble et de faire plateau technique commun à Arcachon. Un peu plus au nord, ce sont les hôpitaux de Libourne et de Blaye qui doivent coopérer dans un cadre juridique formalisé. Pris en tenaille, le même hôpital de Libourne va également se rapprocher de celui de Sainte-Foy-la-Grande avec lequel il devra à terme partager non seulement son projet médical, mais aussi sa direction.
Dans et autour de Bordeaux, c’est en matière de psychiatrie qu’il faut que les hôpitaux et les cliniques se rapprochent. Les équipes de cardiologie de Dax et de Mont-de-Marsan doivent, elles, se rapprocher en matière de rééducation cardiaque et d’éducation thérapeutique. A Orthez, la constitution d’un pôle public-privé est prônée (à l’hôpital : les urgences, la médecine, l’obstétrique, les soins de suite, les soins palliatifs et la filière gériatrique ; à la clinique : la chirurgie). Bergerac et Sarlat sont invités à créer une fédération interétablissements et/ou à se lancer dans un système de postes médicaux partagés.
Si elle se restructure par endroits, l’activité peut aussi se développer en Aquitaine. A Garlin, une structure assurant des missions d’hôpital local est ainsi créée, tandis qu’un service d’HAD pourrait voir le jour à Oloron-Mauléon. A Aire-sur-l’Adour, c’est une antenne Smur qui devrait être mise en oeuvre.
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