L’andropause chez les hommes, ça existe, mais ce n’est pas fréquent. Une étude, parue dans le New England Journal of Medicine daté du 17 juin estime, qu’à la différence de la ménopause qui affecte toutes les femmes à partir de la cinquantaine, l'andropause, ou hypogonadisme, est relativement rare, touchant seulement 2% des hommes, le plus souvent en mauvaise santé et obèses. Selon cette étude, trois symptômes sexuels combinés à de bas niveaux de testostérone seraient requis pour diagnostiquer l'hypogonadisme : moindre fréquence des érections matinales et des pensées sexuelles et augmentation des pannes d'érection. D'autres symptômes non-sexuels peuvent être présents tels que l'incapacité à exercer une activité physique vigoureuse comme marcher plus d'un kilomètre, courir ou soulever des objets lourds. Ces chercheurs citent enfin trois symptômes psychologiques: la perte de tonus, la tristesse et la fatigue qui ont aussi été liés de bas niveaux de testostérone. Les résultats de cette étude devraient offrir de nouvelles références aux médecins prescrivant des thérapies au testostérone aux hommes vieillissant dont la libido s'essouffle. Ces traitements ont augmenté de 400% aux Etats-Unis depuis 1999, mais pas ailleurs dans les pays développés, relèvent ces chercheurs de l'Université de Manchester et de l'Imperial College de Londres.
L’andropause affecte 2% des hommes
Publié le 17/06/2010
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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