MOINS D'UN MOIS après le lancement du plan Alzheimer, la première mesure est mise en oeuvre, se félicite la ministre de la Santé. C'est la carte de soins et d'urgence « Maladie d'Alzheimer », élaborée par la Direction générale de la santé, en collaboration avec l'association France Alzheimer, l'Association des neurologues libéraux de langue française, la Société française de gériatrie et de gérontologie et la Société française de neurologie.
Destinée aux patients vivant hors d'un cadre médicalisé, elle doit permettre d'améliorer la coordination de la prise en charge, alors que plus de 15 % des personnes atteintes consultent les urgences hospitalières en raison de complications intercurrentes ou d'aggravation de leur état.
Remise par le médecin au patient, la carte est personnelle, confidentielle et soumise au secret médical. Elle comporte un volet « soins », destiné aux professionnels de santé, avec les coordonnées du patient, de la personne de confiance, de l'aidant principal et des professionnels qui contribuent à la prise en charge, et les informations sur la maladie (évaluations cognitives, pathologies associées, médicaments, autres soins prescrits), ainsi que des recommandations sur la prise en charge en situation d'urgence. Un deuxième volet, « informations », donne au patient et aux proches des conseils pratiques pour éviter les situations d'urgence ou faire face aux situations d'urgence.
La carte est diffusée en partenariat avec France Alzheimer sur demande écrite du médecin traitant uniquement. Cent cinquante cartes vont être éditées cette année.
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