Une étude remise au ministre de la Santé préconise de réduire les délais d'attente des femmes qui demandent une interruption volontaire de grossesse (IVG). En Ile-de-France, en période estivale, ils sont de l'ordre de trois semaines et en région lyonnaise de quatre semaines.
L'Agence nationale d'évaluation en santé (ANAES), consultée par le groupe de travail mis en place en février 2002 pour suivre l'application de la loi du 4 juillet 2001, qui a remis son rapport à Jean-François Mattei, chiffre à cinq jours le délai raisonnable pour prendre en charge une IVG.
L'étude recommande aussi « d'inciter les cliniques privées à prendre une part plus importante », ce qui passe par une revalorisation de la tarification de l'avortement qui n'a pas été modifiée depuis 1991.
Selon l'Association nationale des centres pour l'information et la contraception, une IVG coûte 244 euros, contre 183 euros effectivement payés par l'administration. Cette situation a conduit le secteur privé à réduire de 36 % en cinq ans les services d'IVG dans la région parisienne, où se pratiquent près d'un tiers des avortements du pays.
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