CLASSÉE au 4e rang mondial des maladies par l'OMS, l'allergie concerne 25 à 30 % de la population, taux qui est en constante augmentation. Les désagréments occasionnés par les différents symptômes sont importants : rhinorrhée (79 %), difficultés à respirer (nez bouché, 76 %), besoin de se frotter le nez (67 %), yeux qui démangent ou larmoient (66 %). La rhinite allergique est un problème de santé publique altérant sérieusement la qualité de vie des personnes qui en souffrent puisque 57 % rapportent un besoin de dormir important ou une fatigue, 53 % des réveils nocturnes et 50 % des maux de tête. Le coût social est également loin d'être négligeable et on estime que 8 % des patients ont déjà déposé un arrêt de travail en raison de leur rhinite allergique.
Très souvent, les symptômes de la rhinite allergique dépassent la sphère ORL, et l'atteinte oculaire (rhinoconjonctivite allergique) est fréquente chez les adultes. Par ailleurs, 25 % des personnes atteintes d'une rhinite allergique ont de l'asthme et plus de 75 % des asthmatiques, allergiques ou non, souffrent de rhinite ; dans 25 % des cas, les deux maladies apparaissent en même temps.
Eviter tout contact.
Avec une fréquence qui a doublé en 20 ans, l'allergie aux pollens est en pleine expansion : de 10 à 15 % des enfants et près de 30 % des adultes sont allergiques aux pollens.
Restreindre les activités de plein air, rouler les vitres fermées, privilégier certaines destinations de vacances… face aux agressions polliniques, de nombreux conseils sont prodigués. Mais vouloir éviter tout contact avec les pollens lors des pics de pollinisation est illusoire et utopique. Dans un tel contexte, la prescription d'un traitement anti-allergique revêt une importance capitale. Selon les recommandations internationales, il convient de commencer le traitement avec un médicament antihistaminique oral qui, d'une manière générale, réduit efficacement le prurit nasal, les éternuements et la rhinorrhée.
L'utilisation d'antihistaminiques de seconde génération est à privilégier car, par rapport à ceux de première génération, ils n'ont pour la plupart pas d'effet sédatif et leurs propriétés pharmacocinétiques ont été améliorées, avec notamment une demi-vie plus longue. En fonction de la sévérité des symptômes, l'ajout de corticoïdes nasaux est envisagé, leur efficacité sur les symptômes nasaux, en particulier l'obstruction nasale, n'est plus à démontrer. L'administration locale de corticostéroïdes, comparée à une administration orale, présente l'avantage de pouvoir cibler rapidement et directement la muqueuse nasale, avec un risque minimal d'effets indésirables systémiques.
Conférence de presse Schering-Plough, à laquelle participaient : le Pr A. Didier (Toulouse) et le Dr J.-L. Fauquert (Clermont-Ferrand).
Aerius et Nasonex
Schering-Plough met à disposition des médecins deux spécialités phares dans leur classe thérapeutique en allergologie : un anti-H1, la desloratadine (Aerius) et un corticoïde nasal, le furoate de mométasone (Nasonex). Aerius (comprimés ou sirop) est indiqué à partir de 1 an dans le traitement symptomatique des rhinites allergiques intermittentes et persistantes de l'urticaire chronique idiopathique.
Nasonex est un corticoïde en spray nasal indiqué dès 3 ans dans le traitement symptomatique de la rhinite allergique ainsi que dans le traitement de la polypose nasosinusienne de l'adulte. Grâce à son pouvoir anti-inflammatoire, Nasonex a démontré sa puissance clinique sur les symptômes nasaux de la rhinite allergique, en particulier l'obstruction nasale. Nasonex présente également une action réparatrice sur la muqueuse nasale et a montré son efficacité sur les symptômes oculaires dans le cadre de rhinoconjonctivite allergique. Nasonex est une formulation sans alcool contenant du glycérol au pouvoir hydratant.
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