L'Allemagne pourrait demander à chacun de ses citoyens de prendre formellement position pour ou contre le don de ses organes, et d’enregistrer son choix dans une puce électronique, une carte d'identité ou un permis de conduire; un choix obligatoire, mais qui pourrait être modifié à tout moment. Cette possibilité, poussée par les deux principaux partis, l'Union démocrate-chrétienne (CDU) de la chancelière Angela Merkel et le Parti social-démocrate (SPD), principale force d'opposition doit encore être étudiée à la chambre des députés avant qu'éventuellement une proposition de loi ne soit déposée en ce sens.
Nos voisins allemands entendent ainsi pallier le manque de donneurs d'organe, question relancée à l'automne par le don de rein d'un des ténors de la vie politique à son épouse. En septembre dernier, l'ancien ministre des Affaires étrangères SPD, Frank-Walter Steinmeier, a donné l'un de ses reins à son épouse gravement malade. Don très médiatisé, qui l'a conduit à se retirer de la vie politique durant plusieurs mois. Le débat actuel pourrait redonner espoir aux quelque 12.000 personnes en attente de greffe et contraints de patienter.
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