Valproate chez les femmes jeunes

L’alarme de l’ANSM et de la HAS

Publié le 14/12/2015
Article réservé aux abonnés

Après l’alarme lancée il y a une dizaine de jours et à l’approche de la mise en application au 31 décembre des nouvelles conditions de prescription et de délivrance du valproate (Dépakine) et de ses dérivés (Micropakine, Dépakote, Dépamide et génériques), l’agence du médicament (ANSM), et la Haute Autorité de santé (HAS) ont publié une fiche mémo sur les alternatives à l’acide valproïque chez les filles, adolescentes et femmes en âge de procréer ayant un trouble bipolaire ou une épilepsie. L’acide valproïque est le plus tératogène des anticonvulsivants et des thymorégulateurs. Aucune délivrance de ces spécialités ne peut se faire sans prescription initiale annuelle par un spécialiste en neurologie, psychiatrie ou pédiatrie. Les patientes en âge de procréer ou susceptibles de l’être un jour et actuellement traitées par ces spécialités doivent donc « consulter un médecin spécialiste dans les meilleurs délais (si cela n’a pas déjà été fait), afin qu’il réévalue la nécessité du traitement ». Que la patiente envisage ou pas une grossesse, l’acide valproïque ne doit pas être arrêté brutalement et un nouveau traitement doit être instauré après avis spécialisé en urgence.


Source : Le Quotidien du Médecin: 9458