Après l’alarme lancée il y a une dizaine de jours et à l’approche de la mise en application au 31 décembre des nouvelles conditions de prescription et de délivrance du valproate (Dépakine) et de ses dérivés (Micropakine, Dépakote, Dépamide et génériques), l’agence du médicament (ANSM), et la Haute Autorité de santé (HAS) ont publié une fiche mémo sur les alternatives à l’acide valproïque chez les filles, adolescentes et femmes en âge de procréer ayant un trouble bipolaire ou une épilepsie. L’acide valproïque est le plus tératogène des anticonvulsivants et des thymorégulateurs. Aucune délivrance de ces spécialités ne peut se faire sans prescription initiale annuelle par un spécialiste en neurologie, psychiatrie ou pédiatrie. Les patientes en âge de procréer ou susceptibles de l’être un jour et actuellement traitées par ces spécialités doivent donc « consulter un médecin spécialiste dans les meilleurs délais (si cela n’a pas déjà été fait), afin qu’il réévalue la nécessité du traitement ». Que la patiente envisage ou pas une grossesse, l’acide valproïque ne doit pas être arrêté brutalement et un nouveau traitement doit être instauré après avis spécialisé en urgence.
Valproate chez les femmes jeunes
L’alarme de l’ANSM et de la HAS
Publié le 14/12/2015
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Médecin: 9458
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature