UNE AIDE MÉDICALE d’urgence a été envoyée au Liban la semaine dernière par le gouvernement français. Deux vols ont emporté jusqu’à Chypre, pour acheminement par bateau jusqu’à Beyrouth, une station de potabilisation d’eau, des groupes électrogènes, du matériel chirurgical et des médicaments, des produits d’hygiène et des rations alimentaires.
Outre des ministères des Affaires étrangères et de la Défense, les moyens viennent de la Chaîne de l’espoir, du Secours islamique, de Tulipe, l’organisation humanitaire des entreprises du médicament, qui a fourni des « cantines » permettant de prendre en charge 12 000 personnes pendant huit jours, et des entreprises Veolia et Sanofi. Tulipe a également mis des médicaments à la disposition du Secours catholique, qui a plusieurs dispensaires au Liban.
C’est la Croix-Rouge française (CRF) qui organise l’assistance médicale aux ressortissants français et étrangers qui quittent le Liban. Des équipes sont présentes sur le « Iera Petra », le ferry qui transporte les réfugiés de Beyrouth à Larnaca, à Chypre. Outre une prise en charge médicale, un soutien psychologique est proposé aux personnes évacuées. La CRF a également déployé à l’aéroport de Roissy une équipe d’accueil et de soutien psychologique. La Croix-Rouge, qui compte beaucoup sur les dons du public, évalue ses besoins pour faire face à cette crise humanitaire à 6 millions d’euros.
De son côté, Médecins du Monde a mis en place dès le 13 juillet un dispositif d’urgence pour évaluer les besoins et identifier les populations vulnérables. Un dispositif de cliniques mobiles a ensuite été organisé pour la prise en charge des personnes déplacées à Beyrouth. L’organisation souhaitait aussi accéder aux zones bombardées du Sud-Liban.
Pour l’évacuation des Français dispersés dans cette région, plusieurs bâtiments de la Marine étaient mobilisés sur la zone, dont le TCD Sirocco, qui dispose d’une installation hospitalière avec deux blocs opératoires.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature