C’est la thématique de cette 16e Journée internationale. Les aidants forment une population à risque à part entière : l'accompagnement au quotidien sur de longues années se solde d’un risque réel de décompensation psychique et somatique, avec notamment un risque de dépression 3 fois plus important que dans la population témoin. Comme l’a souligné Florence Lustman, vice-présidente de la Fondation de Coopération scientifique sur la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées (1), « l’idée phare du Plan Alzheimer 2008-2012 est d’améliorer la qualité de vie du couple aidant-malade. Les mesures décidées en 2008 sont en train de se concrétiser. Des initiatives inédites, comme la mise en place des Maisons pour l'autonomie et l'intégration des malades Alzheimer (MAIA) ou des plateformes d’accompagnement et de répit, faciliteront les démarches et prises en charges mais favoriseront aussi le maintien d’une vie sociale indispensable à l’équilibre du couple aidant-malade ». (2)
(2) La première MAIA a été inaugurée à Mulhouse le 21 septembre 2009.
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