L'AFSSAPS améliore son système d'alerte des médecins

Publié le 07/10/2001
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L'AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) vient de tester un dispositif d'alerte auprès des médecins.
Vendredi 5 octobre, alors qu'était rendu public l'avis du comité des spécialités pharmaceutiques de l'Agence européenne pour l'évaluation des médicaments (« le Quotidien » du lundi 1er octobre) sur le risque veineux et la pilule, 46 000 médecins, généralistes et gynécologues, recevaient sur leur fax cette information transmise par l'AFSSAPS. L'envoi des fax s'est étalé de la fin de matinée au milieu de l'après-midi. Si l'agence a l'habitude d'envoyer par courrier ses avis aux médecins concernés, c'est la première fois qu'elle utilise le fax, en louant pour l'occasion un fichier auprès d'une société spécialisée. « Informer les médecins le jour même, c'est leur éviter de découvrir nos recommandations dans la presse », explique-t-on à l'AFFSAPS. La diffusion a touché 75 000 médecins (généralistes et gynécologues) au total, le reste étant informé par courrier.
L'AFSSAPS va procéder à une évaluation pour affiner le dispositif d'alerte sanitaire. A terme, on peut imaginer de procéder par liste de diffusion sur Internet, mais il faudrait que les médecins fournissent à l'agence leur adresse e-mail. Commentaire d'un médecin destinataire du fax, relevé sur un forum Internet : « Par quel fichier ont-ils réussi à me joindre ? Mais au moins, je suis au courant avant TF1, ce qui n'est pas mal ! »

M.-F. P.

Source : lequotidiendumedecin.fr: 6983