APRÈS LA GRANDE aventure de « Nos meilleures années » (l'histoire italienne à travers celle d'une famille), Giordana a voulu faire un film
sur le présent et parler d'un sujet qui touche beaucoup d'Italiens (et d'Européens en général), ou devrait les toucher : l'irruption des immigrés dans leur vie. Un thème abordé à travers le regard d'un garçon de 12 ans, pour éviter les schémas du racisme ou de la solidarité de façade.
Sandro vit dans une famille aisée de Brescia, dans le nord de l'Italie. Il côtoie des immigrés à l'école, dans l'entreprise de son père, sans se poser de questions. Jusqu'au jour où il entend un Africain délirer en prononçant une phrase énigmatique (celle qui donne son titre au film).
Plus tard, il se retrouve, dans des circonstances qu'on laisse le soin de découvrir, au milieu d'immigrés clandestins. Tous les malheurs du monde résumés en quelques centaines d'individus.
Sandro est un gentil garçon. Il ne comprend pas pourquoi ces malheureux ne peuvent pas être accueillis librement. Il se révolte contre la raison administrative.
Le récit, vif et enlevé, mêle habilement lyrisme et réalisme (les scènes de bateau ont été tournées en pleine mer). Il n'évite pas, dans la dernière demi-heure, certaines lourdeurs. Mais on les oubliera d'autant plus volontiers que les acteurs sont attachants, en particulier les jeunes Matteo Gadola et Esther Hazan, et Alessio Boni, l'un des protagonistes de « Nos meilleures années ».
« Une fois que tu es né », de Marco Tullio Giordana
L'adolescent et les clandestins
Publié le 13/12/2005
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> RENÉE CARTON
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7863
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