Une campagne de sensibilisation à l'acromégalie est lancée par le groupe pharmaceutique IPSEN avec le soutien de la Société française d'endocrinologie (SFE) et l'association de patients « Acromégales, pas seulement ».
« Vous avez pris 1 à 2 pointures de chaussures à l'âge adulte », « vous n'arrivez plus à remettre votre bague », « Vos traits du visage se sont épaissis », ces trois questions visent à sensibiliser le grand public à la maladie. Côté médecins, « le diagnostic est clinique, souligne le Pr Philippe Chanson, endocrinologue à l'hôpital Bicêtre (AP-HP). Les médecins ont parfois une réticence à y penser, quand le morphotype n'est pas encore marqué. Le dosage d'IGF1 est le meilleur examen de dépistage. S'il est élevé, un avis endocrino est légitime ».
Le traitement est chirurgical par voie nasale. Si c'est insuffisant, des analogues de la somatostatine sont indiqués, voire des antagonistes du récepteur à l'hormone de croissance, la radiothérapie hypophysaire en dernier ressort. « Tout ce qui est osseux est acquis, explique le Pr Chanson. L'aspect physique peut pourtant bien changer après traitement, les traits s'affinent et les rides s'estompent. Une fois le patient stabilisé, une chirurgie du prognathisme peut être indiquée ».
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature