LE GOUVERNEMENT souhaite s’inspirer, tout en le modifiant, d’un dispositif original d’hébergement dans des familles d’accueil de femmes victimes de violences, testé dans les départements de la Drôme et de l’Ardèche depuis un an. L’association SAO (service accueil orientation) Drôme, spécialisée dans l’hébergement d’urgence, a créé un réseau unique en France de familles ouvertes aux femmes battues, le temps de leur trouver un logement. Les familles recrutées, au nombre de vingt-deux actuellement, reçoivent bénévolement des victimes avec ou sans enfants, pour un mois au maximum. Elles ne perçoivent qu’une indemnité journalière couvrant les frais de gîte et de couvert. En un an, 30 femmes et 25 enfants en ont bénéficié. Le projet gouvernemental diffère en deux points de celui du SAO : l’hébergement dans les familles correspondrait à un accueil à long terme, et non plus à une réponse d’urgence. En outre, les familles seraient agréées et rémunérées. Pour le SAO drômois, de telles modifications pourraient porter atteinte à «la confidentialité des familles d’accueil, et les femmes risquent de s’installer dans une certaine forme d’assistanat». Et cela serait un coup porté à «l’aspect citoyen de la démarche bénévole».
Femmes battues
L’accueil dans des familles à l’essai
Publié le 17/01/2006
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7879
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