L'accord conventionnel soulève cent grognes différentes, chez ceux qui ne veulent pas devenir médecins traitants, chez les référents qui souhaitent garder leur statut, chez les spécialistes qui contestent l'accès indirect, chez tous ceux que rebutent des dispositions qui alourdissent leur exercice.
Une somme de mécontentements particuliers fait-elle une opposition irréductible à l'accord conventionnel ? Ce n'est pas sûr. Tout le monde aura remarqué que la réforme a été approuvée par la majorité des médecins et que c'est surtout sa traduction dans la convention qui soulève des critiques. Peut-être peut-on encore apporter quelques amendements au texte conventionnel. Mais il est illusoire de compter sur une nouvelle négociation.
Tous les patients ont reçu ou vont recevoir le formulaire pour le médecin traitant. La signature du patient et du médecin engageront leur responsabilité. D'aucuns avancent qu'on peut jeter ce papier comme on a ignoré le carnet de santé. Ce n'est pas du tout pareil : le patient qui veut rester libre paiera de sa poche.
Si le mécontentement des médecins est une réalité, l'énergie cinétique de la convention en est une autre, bien plus contraignante. Une période d'adaptation, qui sera longue et nécessaire, pourrait calmer les passions, surtout si les signataires de la convention donnaient quelques gages aux professionnels qui s'estiment lésés.
L'accord est en marche
Publié le 23/01/2005
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7672
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