LES PARTENAIRES conventionnels devaient se retrouver hier, au siège de la Cnam, pour finaliser les termes d'un accord de maîtrise entre les radiologues et l'assurance-maladie. Ce texte doit mettre en musique les mesures d'économies réclamées par les pouvoirs publics aux radiologues (en raison du dynamisme important des actes d'imagerie) après le déclenchement de la procédure d'alerte sur les dépenses maladie. Négocié en réalité par la puissante Fnmr (Fédération des médecins radiologues), ce délicat compromis, pour être applicable, doit se traduire dans un avenant (n° 24) paraphé par les syndicats signataires de la convention médicale.
Les principales mesures concernent : la minoration (de 2,5 % à 10 %) des forfaits techniques de scanner et de remnographie selon un barème progressif fonction du nombre d'examens ; la mise en place de deux accords de bon usage des soins (AcBUS) visant à réduire le nombre d'actes d'ostéodensitométrie et le nombre d'actes de radiographie standard du crâne ; la prise en compte de l'évolution des techniques dans la nomenclature de radiologie.
Sur ce dernier point, le principe retenu est de rémunérer l'archivage numérique des images par les radiologues (ouvrant droit à des suppléments de 3 ou 4 euros par acte sous réserve du respect d'un cahier des charges) en réaffectant une partie des ressources dégagées par la baisse du supplément de numérisation (créé en 1991 pour inciter les cabinets de radiologie à se doter de systèmes de numérisation des images).
Pour l'ensemble des médecins spécialistes, le même avenant devait valider la deuxième phase de convergence vers les tarifs cibles de la classification commune des actes médicaux techniques (Ccam).
> C. D.
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