DEUX ÉTUDES présentées, à Lyon, à la 23e Conférence annuelle de la Société européenne de reproduction humaine et d'embryologie, suggèrent l'implication de l'angiogenèse dans l'endométriose.
L'équipe d'Edurne Novella-Maestre (Valence, Espagne) a créé un modèle expérimental d'endométriose chez la souris. Son objectif était de tester les agonistes de la dopamine comme inhibiteurs des lésions endométriales. De fait, chez les souris ainsi traitées, la néoformation au niveau des lésions a diminué considérablement. Les chercheurs ont constaté que la quantité de vaisseaux préexistants était plus élevée. Dans le groupe traité, le ratio entre vaisseaux nouveaux et préexistants, le nombre de cellules dans la zone d'endométriose et le nombre de lésions étaient différents, suggérant une inhibition du remplacement des vaisseaux. L'équipe va poursuivre son travail chez l'humain.
Une autre étude, également sur des souris, a été menée par une équipe de Boston (Ofer Fainaru et coll.). Les chercheurs ont trouvé que les cellules dendritiques favorisent l'angiogenèse. Elle pénètrent les lésions endométriales et stimulent la croissance lésionnelle. Si ce travail se confirme chez l'humain, une voie thérapeutique pourrait s'ouvrir avec la mise au point d'inhibiteurs spécifiques des cellules dendritiques.
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