En ce joli mois de mai, le Salon antiquités-brocante reprend ses quartiers de printemps à la Bastille, où seront installés 350 exposants (du 6 au 16, de 11 à 19 heures, entrée 8 euros). On y découvrira, grâce à son thème principal, un art populaire mondial, souvent négligé, la vannerie. Voici enfin, dans un premier rôle, le rotin, l’osier, le jonc et autres brindilles.
La star du genre, c’est bien sûr Nelson Dias-Lopez et sa sélection de mobilier pour les jardins d’hiver très Belle Époque : chaises longues, tables et fauteuils au travail magnifique et dans une mise en scène parfaite, on a envie de tout ! Il y a toujours de jolies vanneries chez Patrick Trementin, dont la spécialité est le sport ancien : des paniers de pêche et des chisteras, pour ne citer que deux articles, s’harmonisent parfaitement avec une vieille paire de chaussures de foot, un ballon de rugby ou un ancien équipement d’alpinisme. « Ma grand-mère avait les mêmes », c’est tout autre chose et c’est l’enseigne de Martine Magnin, où la vaisselle est reine, mais également tout ce qui touche à la cuisine et, souvent, elle propose également de très jolies vanneries.
Cet art populaire trouve ses origines dans la nuit des temps puisque ce métier existe, chez nous, depuis le XV e siècle. Pour se rendre compte de l’étendue de cet artisanat traditionnel, il suffira de se promener parmi ces stands pour découvrir qu’il existe dans le monde entier dans des styles et des savoir-faire spécifiques à chaque région du monde.
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