U NE étude en faveur de la thérapie cognitive et comportementale (TCC) dans la prise en charge de l'insomnie primaire persistante est publiée dans le « JAMA » (numéro du 11 avril). Ce traitement pourrait constituer une alternative aux traitements médicamenteux dans cette indication, estiment les auteurs (Jack D. Edinger et coll., Duke University Medical Center, et Durham Medical Center).
Ces conclusions viennent à l'issue d'une étude chez 75 participants souffrant d'insomnie chronique primaire. Ils ont été divisés en trois groupes : TCC, entraînement à la relaxation ou thérapie placebo pendant six semaines. Dans le groupe ayant eu la TCC, on relève une réduction de 54 % du temps d'éveil après le début du sommeil, comparativement à une diminution de 16 % dans le groupe expérimentant la relaxation et à 12 % dans celui sous placebo. Les résultats se sont maintenus pendant les six mois qu'a duré le suivi.
Edinger présente la TCC comme « efficace pour appréhender aussi bien les troubles de l'endormissement que les problèmes de maintien du sommeil ».
Le traitement par TCC est décrit comme une approche combinant un changement des croyances et des attitudes vis-à-vis du sommeil avec un apprentissage de nouveaux schémas et de nouvelles attitudes visant à améliorer le sommeil. Par exemple, on apprend aux insomniaques à prendre en considération leur sommeil de manière plus constructive et aussi à établir de nouvelles habitudes, comme un lever tous les jours à la même heure (même si cela implique une diminution du temps de sommeil) ou comme un arrêt des siestes diurnes.
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