Selon une nouvelle étude menée par l'Américain Donald Kirkendall (université de Caroline du Sud) et publiée dans « Sports Medicine », le jeu de tête des footballeurs n'entraînerait pas de risque de contusion cérébrale, notamment chez les enfants. D'autant que les moins de douze ans, précise le Pr Kirkendall, ne frappent pas le ballon très fort avec la tête.
Pourtant, dans les années soixante et soixante-dix, des joueurs se plaignaient de la « migraine du footballeur ». A cette époque, explique le chercheur, quand les ballons étaient mouillés, ils devenaient plus lourds de 20 %. Les nouveaux ballons n'absorberaient pas l'eau, même sous la pluie.
Signalons aussi qu'en 1980 une étude norvégienne avait suggéré que le jeu de tête pouvait entraîner des troubles du développement neurologique ; mais, explique le Pr Kirkendall, cette étude ne prenait pas en compte d'autres facteurs de risque potentiels. « Le consensus, aujourd'hui, est que la force de l'impact du ballon de football est assez faible (...) en général, la balle est frappée avec les muscles du cou complètement tendus dans le prolongement du mouvement du corps. » Le Pr Kirkendall suggère toutefois de faire sortir du terrain un joueur un peu sonné après avoir frappé un ballon.
La tête des footballeurs en herbe
Publié le 06/05/2001
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Avec AFP
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 6912
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