Des travaux chez l’adulte et l’adolescent ont suggéré que le niveau de production de testostérone est génétiquement déterminé. Pas si sûr, réplique un nouveau travail canadien, qui fait la place belle aux facteurs de l’environnement. Dans cette étude, l’équipe de Richard Tremblay s’est intéressée à 134 paires de jumeaux garçons âgés de 5 mois - vrais ou faux jumeaux : comparaison classique qui permet de différencier ce qui revient à la génétique de ce qui revient à l’environnement. Tous ces bébés ont eu un prélèvement salivaire pour y doser la testostérone. Résultat : les différences observées dans les taux de testostérone sont principalement dues à des facteurs environnementaux. Parmi ceux-ci, les auteurs évoquent l’alimentation et le tabagisme maternels, l’allaitement et les interactions parent-enfant.
Psychoneuroendocrinology du 7mai 2012.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature