Les services téléphoniques d'écoute, de soutien ou d'information font partie, désormais, du monde institutionnel au même titre que le « 12 » ou le « 15 ». Et les appelants qui les utilisent le font principalement pour des raisons de santé.
Selon une enquête du CREDOC (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie), quelque 2,5 millions de Français, soit 6 % des 12 ans et plus ont eu recours au moins une fois à la téléphonie sociale. Il s'agit aussi bien, précise le CREDOC, « de mineurs que de personnes âgées vivant seule ou en famille, en zone rurale ou en ville, de cadres ou d'ouvriers que de chômeurs ». Il est vrai que les numéros les plus connus ont pour noms Enfance maltraitée (73 %), SIDA Info Service (67 %), Drogue-Tabac Info Service (50 %), Maltraitance Personnes âgées (37 %), Ecoute Cancer (25 %), Ecoute Handicap Moteur (14 %), Hépatite Info Service (13 %), ou encore Fil Santé Jeunes (11 %). Les principales épreuves qui peuvent conduire à s'en remettre à un écoutant spécialisé sont « une maladie grave ou un handicap » (31 % quand cela concerne l'entourage et 8 % l'appelant lui-même), « la déprime » (25 % et 19 %), ainsi que « les problèmes de drogue, d'alcoolisme ou de tabagisme » (21 % et 6 %). Sur ce thème « téléphonie de la santé et du social, solidaire et d'intérêt public », quinze associations, représentant 15,8 millions d'appels reçus en 2000, organisent un colloque à l'UNESCO*, aujourd'hui et demain.
* Tél. 01.44.93.16.30.
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