LES MEDECINS qui prennent en charge des patients atteints d'un cancer du poumon devraient tenir compte, au moment de la décision thérapeutique, de l'évolution selon le sexe. C'est sur cette proposition que se conclut la présentation de l'étude de Juan Wisnivesky et coll. (New York) à Chest 2005, congrès annuel des pneumologues américains. Cette équipe vient de montrer que les femmes atteintes d'un cancer du poumon non à petites cellules (Cpnc) vivent plus longtemps que les hommes, même quand l'affection n'est pas traitée.
A partir des registres nationaux, les chercheurs ont analysé 18 967 dossiers de Cpnc de stades I et II, survenus entre 1991 et 1999. Ils ont regroupé les patients en plusieurs groupes selon leur traitement (chirurgie, irradiation ou chimiothérapie) ou l'abstention thérapeutique. Globalement, dans chaque groupe, la survie des femmes était supérieure à celle des hommes. Dans le groupe traité, la survie des femmes, à cinq ans, était de 54 % contre 40 % pour les hommes ; en ce qui concerne les décès, le risque était diminué de 30 % par rapport à celui des hommes. Ce même risque, chez les patientes non soumises à un traitement, est diminué de 21 %.
Les données persistent en tenant compte des facteurs socio-économiques, de l'âge, de l'ethnie, du type histologique du cancer ou du lieu de résidence.
Cancer du poumon
La survie au féminin
Publié le 02/11/2005
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> Dr GUY BENZADON
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7835
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