La Société française de cardiologie recommande que les patients ayant déjà subi un arrêt cardiaque et ayant été ranimés de justesse, ainsi que les malades présentant de graves troubles du rythme cardiaque, bénéficient en priorité de la pose d'un défibrillateur ventriculaire automatique implantable.
La société, présidée par le Pr Jean-Paul Fauchier, souhaite que les malades « à haut risque de mort subite » puissent aussi recevoir un de ces appareils.
Sur 50 000 morts subites annuelles, environ 10 000 sont dues à des contractions rapides et anarchiques du cœur (tachycardie, fibrillation) qui pourraient être évitées grâce aux défibrillateurs, selon le Pr Jean-Paul Fauchier, cardiologue au CHU de Tours.
Il est aujourd'hui possible de prévenir la mort subite et donc de sauver plus de vies, affirment les cardiologues.
Selon la Société de cardiologie, on a posé 16 de ces appareils par million d'habitants en France en 2000, contre 70 par million d'habitants en Allemagne, 55 en Belgique, 40 en Italie, 22 au Royaume-Uni et 20 au Portugal.
En plus du coût des défibrillateurs - 100 000 F - qui est toutefois amorti en dix-huit mois, la principale cause du retard français semble être les restrictions imposées par les autorités sanitaires.
Pour éviter les débordements, la Sécurité sociale ne rembourse pas ces appareils et réserve leur pose aux hôpitaux publics qui les financent sur leur budget. Exclus de ces programmes, les médecins des hôpitaux privés et les cardiologues libéraux ont demandé « avec force » à pouvoir faire bénéficier leurs patients de cette technique.
La Société française de cardiologie veut plus de poses de défibrillateurs
Publié le 08/04/2001
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 6894
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