4 milliards d’euros aujourd’hui, 5 milliards probablement en 2025 : la Sécu est préoccupée par la facture de l’insuffisance rénale chronique. Après avoir étudié les modalités de prise en charge des 61 000 patients traités en France, elle observe que 45 % de cette population est greffée et 55 % dialysée. Parmi ces derniers, 92 % sont hémodialysés et 8 % seulement en dialyse péritonéale. Alors que cette dernière est moins coûteuse (en moyenne 64 450 euros par an contre 88 608 euros dans le premier cas), la Cnamts estime -études internationales à l’appui- que davantage de patients pourraient en bénéficier. « On n’est pas mieux soigné avec l’une ou l’autre technique, explique le Pr Jean-Philippe Ryckelynck, chef de service de néphrologie au CHU Clémenceau de Caen. Le bénéfice en terme de qualité de vie est exactement le même. Et en terme de qualité de vie, cela dépend complètement de chaque patient et de ses souhaits. Or nous aimerions que le patient ait vraiment le choix ce qui n’est pas le cas actuellement ». Il existe en effet de très fortes disparités de traitement en fonction de régions : la dialyse péritonéale représente 3 % des dialyses en Aquitaine et plus de 25 % en Franche-Comté. Cette dernière est encore « mal connue des médecins, hors néphrologues, en particulier des généralistes » note le Pr Ryckelynck qui souhaite améliorer leur information. Pour l’Assurance maladie, le potentiel d’économie est évalué 155 millions par an.
La Sécu mise sur la dialyse péritonéale, peu connue des généralistes
Publié le 09/03/2010
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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