Après l'ouverture de la nouvelle session parlementaire hier, les députés commencent leurs travaux avec le copieux projet de loi relatif à la politique de santé publique.
Adopté en conseil des ministres à la fin mai, le texte, qui compte 51 articles, a pour but essentiel d'affirmer la responsabilité de l'Etat en la matière. A la suite de la catastrophe de l'été, des mesures devraient y être ajoutées. Des amendements ont déjà été proposés la semaine dernière et hier, lors de son examen par la commission des Affaires culturelles, familiales et sociales. Le gouvernement devrait proposer un amendement reprenant une part importante du plan en faveur des personnes âgées que le ministre des Affaires sociales a présenté hier en conseil des ministres.
La lutte contre le saturnisme, l'information sur les dangers du cannabis, le renforcement de la médecine scolaire, l'information écrite préalable des personnes sur les risques des modifications corporelles (tatouage, piercing), l'extension aux associations de patients et d'usagers du système de santé du droit de se porter partie civile en matière de lutte contre le tabagisme et contre l'alcoolisme, la limitation de l'exercice de la psychothérapie sont parmi les très nombreux sujets qui devraient être intégrés dans cette loi à laquelle Jean-François Mattei tient beaucoup.
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