Spécialiste du crédit aux particuliers en France et en Europe, Cetelem (filiale de BNP Paribas) publie ce mercredi une étude, réalisée avec TNS, sur les classes moyennes (1), leurs comportements de consommation, l’image qu’elles ont de leur situation.
Pour 67 % des classes moyennes françaises interrogées, les priorités sont d’« avoir une bonne protection santé », puis de « financer l’éducation et l’avenir des enfants » (61 %), puis de maintenir « son pouvoir d’achat » (54 %) et son « niveau de vie » (50 %).
« Les marqueurs d’appartenance à la classe moyenne ne sont plus avoir une belle maison, une belle voiture, mais avoir assez d’argent pour se soigner, pour aider ses enfants et épargner », commente Pascal Roussarie, de l’Observatoire Cetelem.
Si les chiffres montrent que la situation financière des Français s’est améliorée avec, en 10 ans, une inflation de 17,9 % mais une hausse des revenus par ménage de 21,9 %, soit une progression du pouvoir d’achat de 3,4 %, l’observatoire note que dans le même temps, les dépenses contraintes (logement, santé, éducation) ont augmenté, passant de 29 % en 2000 à 3 2 % en 2010, et réduisant d’autant les dépenses arbitrales (alimentation, textile, transport), passées de 43 à 40 %. La hausse des dépenses contraintes « engendre une perception de dégradation financière », souligne Pascal Roussarie.
(1) Dans cette enquête, les classes moyennes sont les 60 % des ménages qui disposent de revenus plus faibles que les 20 % les plus riches mais plus élevés que les 20 % les plus modestes.
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