Le 31 mars dernier notre Président de la République, François Hollande déclare à la télévision la Santé comme une priorité. Le 2 avril le Premier ministre qu’il a nommé, Manuel Valls, composeun gouvernement excluant un ministère de la Santé !
L’indignation du Conseil de l’Ordre des Médecins et des syndicats médicaux contraint le nouveau gouvernement à envisager de nommer un Secrétaire d’Etat à la Santé pour calmer les médecins. Et, le 9 avril, le gouvernement profite de la nomination des secrétaires d’Etat, pour attribuer à Marisol Touraine, ministre des Affaires Sociales, le ministère de la Santé.
Est-ce pour narguer les médecins? Rappelons que 78% des professionnels de santé jugent son bilan négatif, en tant que ministre de la Santé, dans l’ancien gouvernement (40% négatif et 38% très négatif selon le sondage Jim Médecin du 31 mars au 6 avril).
Il est vrai que pour mettre les médecins aux pas, aux ordres des économistes, imposer le tiers payant obligatoire contre l’avis de la majorité des médecins, imposer 10 milliards d’économie sur l’assurance-maladie et 11 milliards d’économie sur les autres branches de la Sécurité sociale, il ne faut pas nommer un ministre qui prend en considération le point de vue des médecins, mais plutôt un ministre qui se plie aux directives de Bruxelles et qui sait promettre à bon escient des Légions d’Honneur.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature