« LE MOTEUR thermique a encore de beaux jours devant lui. Sur un véhicule type Focus, on peut envisager à terme d’abaisser la consommation à 2,5 l et les émissions de C02 à 80 g », prétend Jean-Luc Gérard, le directeur général de Ford France. La Focus Econetic 2 se rapproche doucement de ces seuils, accédant ainsi au rang de voiture verte. Déclinée en berline cinq portes et SW (break), elle se veut à la pointe du combat en matière de lutte contre les gaz à effet de serre, sujet ô combien sensible évoqué récemment lors du fameux sommet de Copenhague.
Avec cette Focus écolo, la marque germano-américaine descend sous la barrière mythique des 100 g de CO2, très précisément 99 g. Ce résultat flatteur résulte de l’adoption, sur la version 110 CV Diesel-filtre à particules, de l’Auto Start-Stop – plus connu sous le nom de Stop and Start – dévoilé sur le concept Iosis Max à Genève en mars 2009.
Un système de charge par récupération de l’énergie cinétique (recharge de la batterie) et la monte d’une courroie d’entraînement des accessoires à faible tension (réduction des frottements) complète le dispositif. Le surcoût de 500 euros est récupérable par le client grâce aux aides gouvernementales (700 euros à partir du 1er janvier). Sans la coupure de l’alimentation à l’arrêt, la Focus Econetic deuxième génération, 110 et 90 CV, rejette 104 g pour un surcoût de 400 euros, également « avalés » par la prime de l’État.
Afin d’inciter le conducteur à la modération, la Focus Econetic 2 est disponible avec le Ford Éco Mode. Le module implanté au tableau de bord conseille par exemple au conducteur de changer de rapport en cas de surrégime. Une façon de consommer moins et donc de rouler citoyen. Et aussi pour les entreprises de réaliser de substantielles économies. En configuration 99 g, la TVS (taxe sur les véhicules de société) tombe à 198 euros au lieu de 416 en définition104 g.
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