Fils de médecin, médecin lui-même, Arthur Schniztler (1862-1931) symbolise l’esprit viennois, mélange d’insolence et de désenchantement. Dans « La ronde », interdite de publication en 1904, il montre les couples qui se font et se défont : fille et soldat, femme de chambre et garçon de bonne famille, grisette et poète, comédienne et comte…Le plaisir impose sa loi cruelle à tous. La mise en scène de Marion Bierry dénude les corps en dévoilant les âmes. Les décors ingénieux agrandissent la minuscule scène. Sept interprètes rivalisent d’humour décapant, de la piquante Marie Réache au fringant Vincent Heden, en passant par Eric Verdin, qui joue trois rôles avec brio.
Ecrite pour la télévision, où Sir Laurence Olivier l’a interprétée, la comédie de Lionel Goldstein est un cocasse dialogue de sourds. D’une drôlerie teintée d’émotion, ce duo acéré est formé par un veuf, David, qui découvre, apportant des fleurs sur la tombe de sa femme Flo, un homme, Edward, dont il ignorait l’existence : le premier amant de Flo, devenu son ami platonique et son confident. Eperdu de jalousie rétrospective, David explose de colère, mais voudrait comprendre. Mis en scène au quart de tour par Marcel Bluwal, les vieux scrogneugneus sont incarnés par deux virtuoses venus de la Comédie-Française : Michel Aumont, expert en humour juif new-yorkais, et Michel Duchaussoy, qui manie les ruptures de ton avec malice.
Dans une mise en scène vivante et menée à un rythme soutenu, Robert Hossein ressuscite un procès qui fit scandale en 1924 : celui de Seznec, accusé d’avoir tué son associé dans un trafic de Cadillacs. Mais il n’y a ni cadavre, ni arme, ni traces ! Pas moins de 24 interprètes font revivre les débats : Philippe Caroit est un Seznec combatif, soutenu par son fougueux avocat, Yannick Debain. Parmi les témoins, Martine Pascal est la sœur revendicative du disparu,et Danik Patisson la loyale Angèle Labigou, domestique de Seznec. A la fin, un avocat d’aujourd’hui, Paul Lombard, souligne, dans des images filmées, le déni de justice que constitua le procès. Transformé en jurés, le public est invité à voter.
Le soir du Réveillon du Nouvel an, Greg, Marc et Simon, trois quadragénaires se retrouvent en garde à vue.
L’un a trop bu, l’autre a fumé une cigarette dans une gare et le dernier a fait un excès de vitesse en ville.
Nos trois complices d’un soir, drôles, convaincants et sincères deviennent rapidement « des copains de cellule ». La venue de Madeleine, jolie avocate commise d’office chargée de les défendre va-t-elle les sortir de cette situation ? La comédie de Philippe Lelouche est une vraie réusssite servie par des comédiens formidables. Cette histoire drôle aux accents réalistes vous réserve une surprise de taille…
La liberté a-t-elle un prix ?
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