À La Rochelle, les rencontres de l’association des médecins urgentistes de France (AMUF) ont donné l’occasion à de nombreux praticiens hospitaliers d’exprimer leur colère à propos de la loi Hôpital, patients, santé et territoire (HPST). Hôpital « démédicalisé » pour les uns, médecins « dépossédés » de leur droit à la parole pour les autres, commission médicale d’établissement (CME) « foutues et qui ne servent à rien »… « La loi HPST empêche les praticiens hospitaliers de faire leur métier, résume le Dr Patrick Pelloux, président de l’AMUF et médecin urgentiste à Paris. Avec l’introduction de l’administratif au cœur des services d’urgences, les médecins n’ont plus leur mot à dire sur le matériel, ni même sur la pharmacopée. À la place, on nous impose des chefs de pôle à l’esprit comptable qui sortent des Ponts et chaussées et non des facultés de médecine. Que les médecins n’aient plus aucun pouvoir décisionnaire à l’hôpital public, c’est un comble ! ». L’AMUF demande aux candidats à la présidentielle l’abrogation de la loi Bachelot.
À La Rochelle, l’AMUF dénonce les méfaits de la loi HPST
Publié le 24/11/2011
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A. B.-I.
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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