L’ASSOCIATION NATIONALE des étudiants en médecine de France (Anemf) s’inquiète du retard de parution au « Journal officiel » de l’arrêté qui fixe la répartition par spécialité et par région des postes d’internat.
Les 5 202 candidats qui ont participé aux épreuves classantes nationales (ECN) mardi et mercredi – étudiants de Dcem 4, internes de première année et résidents qui ont décidé de passer les épreuves – ont planché sans connaître les postes qui seront ouverts à la rentrée prochaine.
«Le ministère continue de mettre en avant la démographie médicale en multipliant les effets d’annonce et les rapports, mais lorsque l’on attend du concret, plus personne ne répond, commente l’Anemf. Peut-être que la répartition s’annonce de nouveau complète- ment irréaliste et qu’il est préférable de la sortir le plus tard possible, en catimini...»
Lors des deux commissions nationales des études médicales, réunions de concertation qui précèdent la répartition des postes, le ministère de la Santé avait annoncé son intention d’ouvrir 2 353 postes de médecine générale et 2 407 de spécialités. L’Anemf et l’Intersyndicat national des internes des hôpitaux (Isnih) réclamaient davantage de postes de spécialités. Cette année, 504 résidents en fin de cursus passent les ECN pour obtenir le nouveau diplôme d’études spécialisées (DES) de médecine générale. La question est de savoir si des postes spécifiques leur seront ouverts ou non.
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