La région Rhône-Alpes renforce ses services de néonatalogie

Publié le 30/01/2002

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Les nouvelles autorisations de lits spécialisés en néonatologie accordées l'an dernier devraient contribuer à améliorer la situation dans la région Rhône-Alpes, qui souffrait jusqu'à présent d'un sous-équipement dans ce domaine, obligeant à des transferts en urgence de prématurés vers des structures éloignées.
Un sous-équipement qui avait été illustré il y a deux ans par l'aventure de deux frères jumeaux grenoblois prématurés. Comme tous les services spécialisés dans les huit départements de la région étaient débordés, le premier nouveau-né avait dû être transporté par ambulance à l'hôpital de Chambéry, à une centaine de kilomètres et son frère avait été dirigé en urgence par avion sanitaire dans le service de néonatalogie du CHU de Nice, à plus de cinq cents kilomètres. Pour être présents à leurs côtés, les parents avaient dû effectuer la navette Nice-Chambéry durant plus de trois semaines.
Pour permettre aux services spécialisés, fréquemment complets, de ne plus travailler en permanence sur le fil du rasoir, l'agence régionale de l'hospitalisation de Rhône-Alpes, dès le début de l'année 2000, a accordé de nouvelles autorisations d'ouverture de lits spécialisés en néonatalogie, y compris dans les maternités du secteur privé. C'est grâce à ces autorisations nouvelles que quelques lits supplémentaires ont pu être ouverts ces derniers mois dans l'agglomération lyonnaise, notamment dans les cliniques privées Pasteur et du Val d'Ouest, à Saint-Priest et à Lyon. Et que le service spécialisé flambant neuf de la clinique lyonnaise Montplaisir a pu être ouvert, ne désemplit pas, avec un taux d'occupation élevé (5,25 sur 6), pour une durée moyenne de séjour des nouveau-nés de six jours. Doté de six couveuses, il a accueilli, durant le seul mois d'octobre, une trentaine de nouveau-nés en difficulté, dont le tiers lui avaient été adressés par les chefs de service des maternités du CHU.

M. S.-R.