Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois affirmé son intention de réformer le financement du système de protection sociale, lors d’un déplacement à Toulon sur l’avenir de l’Europe et de l’euro.
« On ne peut pas financer notre protection sociale comme hier en prélevant uniquement sur les salaires quand les frontières sont plus ouvertes et qu’il faut faire face à la concurrence de pays à bas salaires. La réforme du financement de notre modèle social est devenue une urgence absolue », a affirmé le président de la République.
Cette prise de position marque un pas de plus du chef de l’État dans sa volonté d’élargir le financement de la protection sociale. Fin octobre, il avait évoqué la possibilité de taxer certains produits importés (TVA) comme nouvelle recette pour la Sécurité sociale.
Le président de la République avait par ailleurs annoncé la création d’un haut conseil chargé de plancher avant la fin de l’année sur le financement de la protection sociale.
Une nouvelle fois, le chef de l’État a dénoncé la mise en place des 35 heures et le passage de la retraite à 60 ans, « des fautes graves qu’il a fallu réparer ». Il a appelé à sortir de la crise économique « par le travail, l’effort et la maîtrise des dépenses ».
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