Le CISMeF, c'est quoi ?
CISMeF est l'acronyme de « Catalogue et index des sites médicaux francophones ». Cela signifie que l'on n'y trouve que des références médicales bibliographiques francophones (il reçoit à ce titre une subvention du ministère de la Culture), mais des passerelles ouvrent la voie de recherche vers l'anglo-saxon Medline.
Le CISMeF, comment ça fonctionne ?
C'est un catalogue avec index, ce qui signifie un mode de classement bien particulier (par des documentalistes) selon une procédure standardisée et un langage particulier, le MeSH (Medical Subjet Headings) qui est également le thésaurus de Medline et se présente sous forme d'arborescences biomédicales.
C'est ce MeSH qui pose souvent problème aux surfeurs néophytes, car l'interrogation de CISMeF « à la Google » se révèle vite décevante.
Une méthode simple : l'onglet TERMINOLOGIE
Au lieu d'apprendre par coeur le MeSH, nous allons étudier une méthode simple qui permet de « vous mâcher le MeSH » ! L'objectif est de rentrer à coup sûr dans une arborescence du MeSH : vous tapez un mot clé et le moteur interne du CISMeF, grâce à sa fonction de maping va interroger ses tables de correspondance et vous proposer un terme MeSH, qui permet de rentrer dans l'arborescence. Comme M. Jourdain, vous allez ainsi parler MeSH sans le savoir.
Un exemple de recherche
Recherchons « traitement médicamenteux d'un paludisme à Plasmodium falciparum déclaré ».
Le premier lien est, dans ce cas, le bon avec une conférence de consensus révisée en 2007 de la Société française de pathologie infectieuse de langue française (la réponse à notre question précise se trouve en page 6 du PDF et aussi en page 22 avec un beau tableau).
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature