Remboursée par l’assurance maladie depuis septembre 2007, la radiofréquence a fait la preuve de son efficacité après échec des traitements oraux et permet d’éviter dans certains cas la chirurgie. Ce traitement repose sur des ondes radio de basse fréquence émises grâce à deux
électrodes intra-prostatiques. L’évaluation de cette technique par la HAS en 2006 montre qu’elle améliore les symptômes et présente un bon profil de tolérance. Une étude parue en 2007 (Progrès en urologie) le confirme. Elle montre que les symptômes urinaires sont améliorés chez des sujets jeunes et que la fonction sexuelle est préservée. Les scores IPSS et de qualité de vie moyens avant radiofréquence de 25,2 et 5,6 sont passés respectivement à 9,5 et de 1,6 (p<0,05 dans les deux cas).
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