Revue de presse
Les troubles du comportement observés chez des patients parkinsoniens ayant bénéficié d'une neurostimulation ont été jugés, d'abord, comme des effets secondaires, puis dans certaines circonstances, comme bénéfiques. En effet, récemment, deux patients parkinsoniens ont ressenti après stimulation, une amélioration de leurs troubles obsessionnels compulsifs laissant espérer de nouvelles perspectives thérapeutiques. Une nouvelle spécialité : la psychochirurgie de stimulation est en train de voir le jour. Actuellement, des essais de stimulation chez des patients souffrant de troubles obsessionnels compulsifs invalidants ont débuté en Europe et aux Etats-Unis, soulevant des questions d'éthique et de nosologie psychiatrique. En France, une réflexion est en cours, après que le comité d'éthique a donné son accord pour étudier l'intérêt de ce traitement dans les seuls troubles obsessionnels sévères. De la réussite de ce premier essai, de sa rigueur éthique et scientifique, dépendra le développement de cette technique dans d'autres maladies psychiatriques graves comme l'anorexie mentale ou le syndrome de Gilles de la Tourette.
L. Mallet et coll. « Lancet » 2002 ; 360 :1302-1304.
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