La crise financière qui touche l’ensemble de la planète depuis 2008 a permis à la France de pousser un cocorico : la Sécurité sociale française a joué à plein son rôle d’amortisseur en plein reflux du chômage, de la précarité, de la misère. Mais c’est oublier que le modèle de protection sociale français est en pleine crise : explosion des déficits, renoncement aux soins, hôpitaux publics surendettés… Face à pareil constat, Michel Limousin, médecin directeur d’un centre municipal de santé, et Catherine Mills, maître de conférence à la Sorbonne, tous deux membres du PCF, présentent leur analyse et leurs propositions stratégiques pour sortir de la crise du système social français. Exemple : pour un financement dynamique du système de santé, les auteurs préconisent de « mettre un terme à la politique d’exonérations des cotisations patronales et à la dette de l’État vis-à-vis de la Sécurité sociale qui s’accroît de 2 milliards d’euros par an ». Ils suggèrent également de créer une nouvelle cotisation basée sur les revenus financiers des entreprises, qui apporterait plus de 32,6 milliards d’euros de ressources à la Sécurité sociale. L’ouvrage fourmille de nombreuses autres idées, utiles au moment où le gouvernement envisage une réforme des retraites, de la dépendance, et de l’assurance maladie.
Le livre du mois
La protection sociale en danger
Publié le 24/05/2010
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
La protection sociale en danger. Michel Limousin et Catherine Mills. Le Temps des cerises.
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Décision Santé: 265
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature