L’allaitement maternel est contre-indiqué. Un traitement préventif par AZT en monothérapie est prescrit pour un mois chez la majorité des nouveau-nés. Dans certaines situations à haut risque, notamment chez le prématuré, en cas de prise en charge tardive de la mère, si la charge virale n’était pas indétectable dans les semaines précédant l’accouchement ou en cas de complications obstétricales, une bi- ou une trithérapie pendant quatre à huit semaines est indiquée.
Une première PCR VIH est réalisée à la naissance puis à un mois, trois mois et six mois. À ce terme, on peut affirmer avec certitude que l’enfant n’a pas été contaminé. L’enfant est suivi au moins jusqu’à 18 mois afin de vérifier sa séronégativité (les anticorps maternels anti-VIH persistent au moins jusqu’à un an). Le suivi spécialisé s’impose également pour vérifier l’absence d’effets secondaires, surtout biologiques, liés à l’exposition aux antirétroviraux in utero.
* Girard PM, Katlama C, Pialoux G (coord.). Rapport VIH 2011. Editions Doin, Paris, 2011.
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