S?ix ans après la première enquête, l’objectif d’eTUD était de fournir une nouvelle photographie des pratiques concernant le glaucome et l’hypertonie oculaire. Près de 300 ophtalmologistes représentatifs de la profession (283 exactement) ont participé en incluant chacun, en moyenne, trois patients. 85 % des praticiens estiment que l’accès aux techniques diagnostiques est facile, l’OCT (Optical Coherence Tomography) étant la méthode la plus utilisée. Par rapport à la première enquête, les patients sont diagnostiqués plus tôt, à un stade moins évolué. « Les patients diagnostiqués ont trois ans de moins que lors de l’étude précédente, l’amélioration du dépistage est appréciable », s’est félicité le Pr Jean-Philippe Nordmann (chef de service à l’hôpital des Quinze-Vingts, Paris). Les facteurs de risque, tels que l’hypertension, le diabète et l’hérédité sont recherchés « dans l’immense majorité ». Le laser et la chirurgie concernent seulement 30 % des glaucomes à angle ouvert. La majorité des patients sont traités uniquement par traitement médicamenteux. « Il y a une vraie dynamique du traitement médical avec 16 % d’association fixe de collyre et 32 % d’association non fixe », a noté le spécialiste.
Prostaglandines plébiscitées
?En monothérapie, les collyres les plus prescrits sont les prostaglandines (60,7 %), suivis par les bêta-bloquants (31,3 %). Quant aux associations fixes, près de 75 % des prescriptions reposent sur l’association prostaglandines – bêta-bloquant. En juin, de nouveaux conditionnements de Xalatan® et de Xalacom® seront disponibles pour trois mois de traitement. Pfizer poursuit son engagement en ophtalmologie : « 18 programmes de recherche clinique sont en cours dans le glaucome, la DMLA, l’œdème maculaire du diabétique et le syndrome de l’œil sec », a indiqué le Dr Véronique Millet (directeur médical ophtalmologie, Pfizer).
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