Pour l’American Academy of Pediatrics, l’éviction des aliments les plus allergisants comme les œufs, le poisson et l’arachide chez les nourrissons à risque allergique est désormais dépassée. Des méta-analyses récentes montrent que le retard d’introduction de ces aliments après 6 mois n’apporte pas de bénéfice en terme de prévention des allergies et certaines études suggèrent même que ce procédé pourrait augmenter ce risque. En fait, « la prévention primaire de l’allergie passerait davantage par l’acquisition de tolérance à un allergène que par son éviction ou à son retard d’introduction, notamment chez les enfants à risque ayant des antécédents familiaux allergiques importants d’asthme, de dermatite atopique ou encore de rhinite allergique », selon le Dr Evelyne Paty, pédiatre à l’hôpital Necker à Paris, au cours d’un symposium sur les allergies alimentaires organisées par l’Institut Français de Nutrition. Il semble exister une fenêtre de tolérance située entre les quatre et les six premiers mois de la vie pendant lesquels la flore commensale, en cours de colonisation, présenterait de bonnes capacités d’adaptation avec un risque moindre de développer une allergie.
La prévention des allergies vue outre Atlantique
Publié le 22/10/2010
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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