LA PREMIÈRE PIERRE de l'Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM) a été posée, à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, en présence de la ministre de la Recherche, Valérie Pécresse, de Jean-Paul Huchon, président du conseil régional d'Ile-de-France, du maire de Paris, Bertrand Delanoë, des membres fondateurs et de la marraine du futur établissement, l'actrice Michelle Yeoh.
Lancé par les Prs Gérard Saillant, chirurgien orthopédiste et traumatologue, Yves Agid et Olivier Lyon-Caen, neurologues, avec il y a deux ans la création d'une fondation, le projet, soutenu par de nombreuses personnalités, doit permettre de faire fonctionner le plus grand centre de recherche au monde sur les maladies neurologiques et psychiatriques et sur les traumatismes du cerveau et de la moelle épinière. Conçu par l'architecte Jean-Michel Wilmotte, le bâtiment de l'ICM disposera de 22 000 m2 de laboratoires et de services techniques, la souplesse des aménagements et les combinaisons multiples possibles favorisant le travail en commun, quelles que soient les disciplines, et l'adaptation à la recherche du futur. «Une des idées principales de l'ICM, souligne le Pr Saillant, est qu'il faut décloisonner.»
L'institut devrait ouvrir ses portes en 2010, avec près de 600 chercheurs, ingénieurs et techniciens. Six équipes travaillent déjà pour l'ICM, qui a fait l'acquisition d'une IRM 3 teslas figurant parmi le matériel le plus puissant de sa génération. Parmi les pistes de recherche, l'interface cerveau-machine, les greffes de cellules ou encore la neurostimulation. La construction de l'institut nécessite 67 millions d'euros et le budget de fonctionnement sera à peu près équivalent, selon le Pr Saillant. L'institut bénéficie de financements publics et privés. Les dons sont les bienvenus*.
* Par courrier : Fondation ICM, bâtiment Paul-Castaigne, 47, bd de l'Hôpital, 75013 Paris. En ligne : www.icm-institute.org.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature