MALADIE QUI TOUCHE près d'une femme sur trois après 60 ans, l'ostéoporose est simple à diagnostiquer car la fragilité osseuse se manifeste par des fractures : poignet, vertèbres, voire la gravissime fracture du col du fémur, qui présente 20 % de risque de décès prématurés, 22 % de placement en institution. Le Pr Roux considère comme une « entrée dans la maladie ostéoporotique » la première fracture qui touche la femme ; elle ne doit pas être négligée. En effet, la très grande majorité des fractures de la femme ménopausée sont des fractures ostéoporotiques. Ces patientes ménopausées fracturées, et donc très souvent ostéoporotiques, représentent une population à risque élevé de récidive fracturaire. Une fracture du poignet double presque le risque de fracture de la hanche, une fracture de l'humérus multiplie par 2,5 le risque de fracture de la hanche, une perte de taille de plus de 6 cm a de fortes chances de révéler une fracture vertébrale passée inaperçue.
La population des femmes fracturées.
La population de femmes fracturées devrait être d'autant plus traitée qu'il existe aujourd'hui des traitements efficaces permettant de réduire le risque de nouvelle fracture. Pourtant, selon une étude récemment publiée (D. Briançon et coll., « Revue du Rhumatisme », 2004) sur 106 patientes fracturées, seulement 35 % ont eu une prise en charge médicale.
L'objectif de la campagne de sensibilisation est d'inviter les femmes ménopausées déjà fracturées à consulter leur médecin pour un diagnostic d'ostéoporose. Les moyens de diagnostic sont simples : questionnaire sur les facteurs de risque (hérédité, âge de la ménopause, tabac, faible activité physique), mesure de la taille et densitométrie osseuse (toujours non remboursée à ce jour). L'avis des femmes sur la campagne de sensibilisation a été étudié et pris en compte. Selon ces dernières, cette campagne doit pouvoir sensibiliser sur les risques sans dramatiser ; il doit s'agir d'une campagne que les femmes imaginent claire et pragmatique, dédramatisante, optimiste, gaie. En résumé, elle doit avoir une approche positive et être porteuse d'espoir.
Le thème de la danse.
Sur le visuel de cette campagne : le thème de la danse est porteur de valeurs positives (jeunesse, féminité, séduction), le message d'espoir très engageant et la présence de Guy Marchand perçue comme « un homme qui aime les femmes et les respecte, une légitimité forte dans le domaine de la danse, un séducteur dont le regard rend les femmes séduisantes ». Le visuel se présente comme une accroche qui incite les femmes à parler à leur médecin avec espoir : « L'ostéoporose, ça se soigne, agir maintenant, c'est protéger son indépendance plus tard. »
Conférence de presse organisée à Paris par MSD, à laquelle participaient : les Prs C. Roux (hôpital Cochin, Paris, président du Grio), P. Orcel (hôpital Lariboisière, Paris), le Dr M. Philippe (centre hospitalier de Cavaillon, président de Fracto Sud) et David Weill-Raynal (directeur de WR Conseil).
Président d'honneur de l'Association Fracto Sud, Guy Marchand s'est engagé bénévolement dans cette campagne.
Pour plus de renseignements : n° Vert 0.800.213.173.
www.contrelosteoporose.com.
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