Un courant, plus fortement exprimé en France que dans les autres pays développés, véhicule l’idée que bien contrôler l’hyperglycémie n’a jamais montré un quelconque bénéfice puisque, selon eux, cela n’a aucun impact sur le risque cardiovasculaire et la mortalité chez les diabétiques de type 2. Dans leur élan, ils accusent toutes les innovations thérapeutiques d’être inutiles et la diabétologie est mise dans le même sac : en quelque sorte une spécialité qui n’aurait pas raison d’être.
Je rappelle, qu’ayant commencé à prendre en charge des diabétiques à la fin des années 1970 début 1980, leur situation était désastreuse : cécité, amputations, infections, acidocétose, dialyse de jeunes DT1 – parfois réfutée pour diabète – et décès précoce. Ce tableau effroyable a été bouleversé grâce à la conviction des diabétologues et aux innovations. Que ces détracteurs comprennent bien que si pression artérielle et lipides sont essentiels au plan cardiovasculaire, la glycémie provoque, avec la rétinopathie, la neuropathie, la néphropathie, des complications terribles.
Cette conférence les amènera peut-être à revoir leur position, il suffit d’aller sur le site de l’EASD puisqu’elle est en ligne. Mais leur position est-elle d’ordre médical ?
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