À PARIS, au musée Jacquemart-André, une exposition réunira les chefs-d’uvre des primitifs italiens (du 11 mars au 21 juin), issus de la riche collection d’Altenbourg, constituée au début du XIX e siècle par le baron allemand Bernard von Lindenau. L’occasion de redécouvrir le raffinement extrême des deux grandes écoles de la première Renaissance italienne : celle de Sienne, avec Lippo Memmi, Pietro Lorenzetti, et celle de Florence, avec Fra Angelico, Masaccio ou Filippo Lippi.
Filippo Lippi justement, et son fils, seront accueillis au musée du Luxembourg, dans l’exposition « Filippo et Filippino Lippi - La Renaissance à Prato ». Elle rassemblera des tableaux et sculptures du XIV e au XVI e siècles, provenant essentiellement du musée toscan de Prato, près de Florence (du 25 mars au 2 août).
C’est à William Blake (1757-1827), le génie visionnaire du romantisme anglais, que le Petit Palais consacrera son exposition de printemps. Le singulier artiste britannique, à la fois poète, graveur et peintre, peuplera le musée de son art prophétique, halluciné, audacieux et moderne avant l’heure (du 2 avril au 28 juin).
À Reims, au musée des Beaux-Arts, l’exposition « De Corot à l'art moderne, souvenirs et variations » proposera une confrontation entre les uvres du peintre de l’école de Barbizon et celles de Cézanne, Renoir et autres artistes de l'école moderne qu’il influença. Un retour intéressant sur Corot, dont la peinture, teintée de néoclassicisme et baignée d’un souffle romantique, annonce l’Impressionnisme (du 20 février au 24 mai).
Vassily Kandinsky (1866-1944), père de l'art abstrait et auteur du fondamental ouvrage théorique « Du spirituel dans l’art », sera célébré au centre Pompidou grâce à une centaine de toiles, notamment des ensembles de la série des « Impressions » et des spontanées « Improvisations », fondées sur la correspondance entre le son (ou la musique) et l’art (du 8 avril au 10 août).
Giorgio de Chirico (1888-1978) et sa « fabrique des rêves » prendront place au musée d’Art moderne de la Ville de Paris (16e) : cette grande rétrospective de 170 peintures, sculptures, travaux graphiques et archives retracera l’uvre et la vie de ce peintre métaphysique, ses univers oniriques et envoûtants, influencés par le symbolisme des peintres germaniques, par la philosophie de Nietzsche et de Schopenhauer, tout autant que par les architectures néoclassiques et les paysages idéalisés (du 13 février au 24 mai).
Il est bien connu pour ses mobiles qu’il qualifiait de « poème[s] qui danse[nt] avec l’allégresse de la vie et de ses surprises ». Alexandre Calder (1898-1976) fera l’objet d’une prometteuse manifestation au centre Pompidou, consacrée surtout aux années parisiennes (1926-1933) de cet utilisateur joyeux de la couleur primaire, poète plein d’humour dont toute l’uvre est un hymne à la vie (du 18 mars au 20 juillet).
Toujours au centre Pompidou, Asger Jorn (1914-1973), le peintre danois qui fut l’un des fondateurs et l’un des grands noms du mouvement artistique COBRA (aux côtés d’Alechinsky, Karel Appel, Dotremont…), viendra colorer les cimaises du musée de ses uvres spontanées, pleines de fougue et de gaîté (du 11 février au 11 mai).
« Le Grand monde d'Andy Warhol », au Grand Palais (du 18 mars au 13 juillet), nous fera pénétrer dans l’univers du célèbre peintre de la Factory. La plupart des personnalités des sixties et des seventies furent représentées par Warhol (Marilyn Monroe, Mao, Elvis Presley, Edward Kennedy, Yves Saint-Laurent…). Une sélection de 250 de ces portraits, complétée par d’autres séries, nous sera offerte au printemps.
Le musée de Grenoble présentera quant à lui un ensemble impressionnant des uvres de Gerhard Richter (du 7 mars au 1er juin), grand peintre allemand contemporain. L’exposition dévoilera toutes les facettes de son art, depuis ses premiers travaux réalistes des années 1960 jusqu’à ses grandes toiles abstraites de la fin des années 1980, en passant par ses monochromes des années 1970.
Et aussi, entre autres : l’or de Byzance au Mont Athos, au Petit Palais ; « Mangareva, Panthéon de Polynésie et recettes des dieux, l’esthétique du fétiche », au musée du Quai Branly ; « Les Portes du Ciel : visions du monde dans l’Égypte ancienne », au Louvre ; « Une image peut en cacher une autre - Arcimboldo, Dali, Raetz », au Grand Palais ;
« Oublier Rodin : la sculpture à Paris entre 1905 et 1914 », au musée d’Orsay.
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