BONNE NOUVELLE pour tous ceux qui ont cessé de fumer. Selon une étude menée à Dublin (Irlande), plus de temps s'écoule depuis l'arrêt, plus l'épaisseur de la paroi artérielle régresse. Pour recouvrer une épaisseur normale au-delà de dix ans de sevrage.
L'équipe de Noor Ahmed Jatoi avait déjà montré que l'épaisseur des parois artérielles augmente chez les fumeurs réguliers ou occasionnels, ainsi que chez les tabagiques passifs. Un phénomène qui entraîne à la fois une hypertension artérielle et des risques cardio-vasculaires. Ce que ne savaient pas les médecins irlandais, c'est le bénéfice artériel du sevrage.
Pour s'en assurer, ils ont enrôlé 554 personnes (47,5 % de femmes) hypertendues, vierges de traitement. Ils les ont divisées en trois groupes : fumeurs (150), ex-fumeurs (136), n'ayant jamais fumé (268). Les ex-fumeurs ont eux-mêmes été subdivisés en : arrêt depuis moins d'un an ; de 1 à 10 ans ; plus de 10 ans.
Grâce à la mesure de l'onde de pouls artériel, il est apparu que, chez les fumeurs et les abstinents depuis moins d'un an, la paroi artérielle était plus épaisse que chez ceux qui n'avaient jamais fumé. Puis que l'amincissement progressif de la paroi était directement lié à la durée de l'arrêt de l'intoxication.
Il ne reste plus qu'à confirmer ce résultat encourageant par une étude longitudinale, prospective, de plus grande envergure.
« Hypertension », 19 mars 2007.
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