Participant mercredi à la première réunion de la nouvelle commission de la transparence, présidée par le Pr Gilles Bouvenot (« le Quotidien » du 1er octobre), le ministre de la Santé a insisté sur le but de la réforme engagée : « J'ai souhaité plus d'experts indépendants (...) afin de renforcer le caractère scientifique des avis qui me sont rendus. » Mais la réforme porte également sur les critères d'inscription au remboursement, et Jean-François Mattei a souhaité que l'évaluation menée par les experts « intègre l'impact de santé publique des médicaments ». Enfin, le ministre a indiqué son souhait de confier à la commission « un rôle actif en matière de bon usage des médicaments » et a demandé que soit élaborée « pour les médicaments les plus importants une fiche descriptive, simple, conçue pour la pratique médicale, destinée à porter à la connaissance des prescripteurs l'essentiel de votre évaluation ». Et pour ce faire, Jean-François Mattei veut organiser un rapprochement entre cette commission de la transparence et le FOPIM (Fonds de promotion de l'information médicale et médico-économique), un organisme dépendant également de l'AFSSAPS, et qui a pour mission d'informer les praticiens sur l'usage des médicaments.
La nouvelle commission de la transparence est installée
Publié le 16/10/2003
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H. S. R.
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7406
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