La carte à puce des professionnels de santé (CPS), qui sert entre autres à télétransmettre des feuilles de soins à l'assurance-maladie, pourra, d'ici à deux ans, permettre à ces professionnels d'échanger en toute sécurité des données, même au-delà de la France, grâce à la nouvelle version CPS 2 bis et à un système qui permet l'authentification mutuelle des interlocuteurs.
Le groupement d'intérêt public « CPS », qui a déjà diffusé 370 000 cartes (médecins et autres professionnels de santé), a en effet annoncé la mise en place du « premier étage de l'infrastructure de gestion de clés ou IGC ».
L'IGC a trois composantes. D'abord, une autorité d'enregistrement chargée de vérifier la cohérence des informations fournies par les professionnels de santé et validées par les autorités compétentes (Ordres et Etat). Ensuite, une autorité de certification qui attribue et retire éventuellement les certificats électroniques des praticiens pour les fonctions de signature et d'authentification en ligne intégrées dans la carte. Enfin, un annuaire qui recense tous les certificats valides ou révoqués.
Au début de 2002, le GIP « CPS » mettra en œuvre un service d'inscription. Ainsi, les professionnels de santé pourront, sur demande, obtenir des certificats dits de confidentialité pour qu'ils puissent recevoir des messages chiffrés par e-mail (qu'ils possèdent une carte CPS 2 ou une CPS 2 bis). Certaines structures pourront également demander des certificats dits de serveurs applicatifs pour garantir à leurs utilisateurs des connexions sécurisées.
La nouvelle carte CPS permettra un développement des échanges
Publié le 02/12/2001
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
A. B.
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr: 7022
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature