Avant la mise en place des nouveaux conseils d'administration des caisses primaires d'assurance-maladie, qui doit être faite au 15 novembre, la Mutualité française revendique un plus grand nombre de présidences. C'est ce qu'a indiqué le président de la Fédération nationale de la Mutualité française, Jean-Pierre Davant, à l'occasion de la réunion des administrateurs mutualistes, selon l'agence d'information de la FNMF.
« Vous connaissez le système de soins et vous avez autant de légitimité dans la gestion du dispositif que les responsables syndicaux et patronaux », a expliqué le président de la Mutualité française en s'adressant aux administrateurs, rappelant qu'ils avaient été « d'une loyauté absolue pendant cinq ans » et qu'il « appartient à nos alliés de l'ancienne majorité de gestion de faire de même en retour ».
La Mutualité française entend en effet saisir l'occasion du départ du Medef et de la CGPME, qui laissent de nombreux postes vacants dans les caisses de Sécurité sociale pour prendre davantage de responsabilités dans leur gestion. « L'UPA est dans une situation compliquée. Elle ne veut pas jouer la politique de la chaise vide mais ne veut pas prendre la place de l'ensemble des employeurs », a résumé Etienne Caniard, chef de file des administrateurs mutualistes de la Caisse nationale d'assurance-maladie.
Son objectif est donc d'obtenir, par le biais de la négociation avec les autres partenaires sociaux, davantage de postes que les trois présidences de caisses primaires que la Mutualité française détenait au cours de la précédente mandature.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature